« Be et Envy ne sont pas directement concurrents de Grazia »
100%média : Aujourd’hui, 31 août, Grazia a un an. Quelles sont vos impressions sur cette année de lancement ?
Ernesto Mauri : On pourrait résumer ma réponse en ouvrant le numéro 52 de Grazia : 240 pages, dont 72 pages de publicité avec, comme annonceurs, les plus grandes marques emblématiques. C’est davantage que pour le numéro 1.
Pour autant, le numéro 52 a énormément évolué par rapport au numéro 1. C’est tout à fait naturel quand on veut être un magazine novateur et très souvent copié par ailleurs.
Notre vision était d’imposer un nouvel hebdomadaire féminin haut de gamme aux côtés de Elle et Madame Figaro et on peut dire que nous y sommes parvenus.
N’oublions pas que Grazia est une marque internationale avec 16 éditions dans le monde, qui, après la France a été lancée en Thaïlande, Indonésie, Allemagne et Bahrein. Notre objectif dans tous les pays est d’inspirer le « ton Grazia » et que ce ton soit identifiable instantanément.
Notre succès montre que Grazia est dans l’air du temps. C’est sans doute cela ma plus grande satisfaction.
Comment qualifier le marché publicitaire français par rapport aux autres pays ?
EM : J’ai trouvé, au lancement, un marché difficile, voire conservateur, mais une fois qu’on fait ses preuves et qu’on est installé, la confiance est réelle et solide.
Lagardère Active et le Groupe Marie Claire viennent d’annoncer la fusion de Be et Envy pour ne faire plus qu’un titre à terme. Qu’en pensez-vous ?
EM : Je n’ai jamais considéré ces deux titres comme directement concurrents de Grazia. Que ce soit au niveau du positionnement haut-de-gamme ou au niveau de la cible. Il n’y a qu’à comparer les contenus publicitaires de chaque titre pour s’en rendre compte.
La meilleure preuve est que ces deux lancements n’ont quasiment pas impacté sur notre diffusion quand ils ont eu lieu.
Et puis, il était clair que le marché ne pouvait pas absorber 3 nouveaux hebdos féminins.
La presse féminine, ce n’est pas comme la presse people. Les lectrices de presse people ont une forme de « boulimie » de lecture. En presse féminine, on est, à mon avis plus sélectif.
Je salue donc cette sage décision.
Ernesto Mauri, Président Mondadori France.
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