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Femmes-Hommes : portrait chiffré des inégalités encore bien présentes par l’Insee

Femmes-Hommes : portrait chiffré des inégalités encore bien présentes par l’Insee
La dernière édition de l’étude d’Insee Références portant sur l’égalité entre femmes et hommes détaille la répartition femmes-hommes de l’école à la vie active en passant par la vie sociale.
À l’école, les filles ont de meilleurs résultats scolaires que les garçons. Pour celles qui rejoignent l’enseignement supérieur, l’orientation s’effectue plutôt vers des carrières dans le domaine médico-social ou médical et les sciences humaines. Ainsi, l’emploi des femmes se concentre dans certains secteurs d’activité et certains métiers, notamment de services et du soin.
Au niveau professionnel, les femmes représentent 43 % des cadres en 2020, contre 21 % en 1982. En 2020, trois employés sur quatre sont des employées, et cette proportion n’a pas évolué depuis 1982. Un ouvrier sur cinq est une ouvrière ; cette proportion est également inchangée depuis le début des années 1980.
L’Insee souligne que le taux d’activité des femmes a progressé depuis les années 1970. En 2020, 68 % des femmes sont actives (contre 53 % en 1975) contre 75 % des hommes (contre 84 % en 1975). La progression de la participation des femmes au marché du travail s’est en partie réalisée via l’essor du travail à temps partiel, puisque 27 % des femmes travaillent à temps partiel contre 8 % des hommes.
Le taux d’activité des femmes augmente régulièrement depuis le milieu des années 1970, alors que celui des hommes est plutôt stable depuis le début des années 1990. En 2019, le revenu salarial des femmes est inférieur de 22 % à celui des hommes. Entre 1995 et 2019, l’écart de revenu salarial entre femmes et hommes s’est réduit de 5,1 points, pour atteindre 22,3 % en 2019.
La vie en couple est la situation la plus répandue. Néanmoins, avec la hausse des ruptures d’union, le nombre de mères à la tête d’une famille monoparentale a augmenté de 24 % entre 2006 et 2018. Du fait de carrières professionnelles plus courtes et moins bien rémunérées, les femmes partent à la retraite en moyenne un an plus tard que les hommes, et leurs pensions sont inférieures. Enfin, en raison d’une espérance de vie plus élevée, les femmes sont majoritaires parmi les 65 ans ou plus, et leur part s’accroît avec l’âge. Davantage touchées par le veuvage, les femmes vivent plus souvent seules aux âges avancés et, après 75 ans, vivent plus fréquemment en établissement et dans des situations de dépendance.

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