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Le e-commerce devrait continuer à croître en moyenne de 15% par an jusqu’en 2015 pour atteindre 5,4% de la consommation des ménages selon Xerfi-Precepta (26 avril)

Le e-commerce devrait continuer à croître en moyenne de 15% par an jusqu’en 2015 pour atteindre 5,4% de la consommation des ménages selon Xerfi-Precepta (26 avril)

Le dynamisme du e-commerce aux particuliers en France semble peu sensible à la dégradation de la conjoncture économique. L’étude Xerfi-Percepta, intitulée «Les stratégies gagnantes dans l’e-commerce – Perspectives de croissance à l’horizon 2015, transformation du paysage concurrentiel, évolution des profils et attentes du consommateur : quels impacts sur les stratégies des e-commerçants ?», indique que les ventes en ligne ont bondi de 22% en 2011 pour atteindre 37,7 milliards d’euros et 3,4% de la consommation des ménages. Sur la période 2012-2015, l’institut table sur une croissance moyenne de 15% par an : 18% prévus pour 2012, 16% pour 2013, 14% pour 2014 et 13% pour 2015. A cette date, le commerce en ligne devrait peser 66,7 milliards d’euros et représenter 5,4% de la consommation des ménages.
Alors que plus de 100 000 sites marchands étaient recensés fin 2011, le marché français se concentre entre une quarantaine d’opérateurs qui génèrent un chiffre d’affaires supérieur à 30 millions d’euros, soit un total de 7,5 milliards d’euros et le quart du e-commerce national. Au sein de cet échantillon de leaders, 70% de l’activité est réalisé par 10 opérateurs, précise Xerfi-Precepta.

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Les pure-players dominent le e-commerce français. Pour autant, les enseignes de distribution traditionnelles sont «passées à la vitesse supérieure». Début 2012, 70% des 90 principales chaînes de distribution françaises, tous secteurs confondus, avaient lancé un site marchand. Dans l’alimentaire, le drive a permis aux enseignes de trouver une place dans la sphère marchande virtuelle.
Selon Xerfi-Precepta, les e-commerçants s’apprêtent désormais à franchir «une étape supplémentaire dans leur stratégie BtoB» en développant des prestations de service à destination des entreprises, parfois même au-delà de leur sphère naturelle d’activités. Pour le moment, l’institut d’études estime que la «forme la plus aboutie de cette orientation est la délégation de e-commerce» par croissance externe ou interne, mais il pointe aussi l’internalisation d’un certain nombre de prestations via la création de régies publicitaires et d’agences de communication. Grâce à des régies comme 3W Régie chez CDiscount ou PixAgency chez Pixmania, les e-commerçants peuvent désormais assurer la gestion des espaces publicitaires d’autres sites éditeurs.
 

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