Le 27ème observatoire de l’ePub du SRI réalisé par le cabinet Oliver Wyman, en partenariat avec l’Udecam, a délivré les chiffres clés du marché publicitaire en ligne pour 2021. +24%, c’est le taux de croissance de ce marché en 2021 par rapport à 2020, qui rebondit après le +4% de 2020 vs 2019. En 2021, 7,678Md€ ont été investis en France dans la publicité en ligne. Les taux de croissance les plus élevés sont ceux du display (+31%), du search (+28%) et du social (+22%). Le search ayant la plus forte part de marché (42%), c’est le levier qui accumule le plus de gains : 711M€. Social (26% de pdm) et display (20% de pdm) gagnent chacun un peu moins de la moitié du search, soit environ 360M€.
Sur les 1,501Md€ absorbés par le display, la vidéo s’affirme comme le poids lourd du levier avec 46% de ce marché et un fort taux de croissance à +46%. L’audio peut revendiquer un taux de croissance plus important à +58% mais ne pèse que 3% du display en totalisant 48M€.
Le social, essentiellement mobile à 95%, a crû de +40% en 2 ans avec une part croissante de la vidéo (35%).
Cette 27ème édition propose une vision globale du Retail Media. Le marché est évalué à 640M€, soit 8,3% du marché total. Ses revenus se répartissent entre le Retail Search qui regroupe les liens sponsorisés dans les moteurs de recherche des sites Retail. Il croît de 56% cette année pour atteindre 395 M€ ainsi que le display qui regroupe les formats classiques, vidéo et Ops vendus par des acteurs du Retail sur leurs inventaires. Cette catégorie affiche +24,8% (245M€).
Dans ce contexte, la part des plateformes GMA (Google-Meta-Amazon) gagne 1 point de part de marché et pèse 67% du marché de l’ePub en France. Le trio contribue à 73% de la croissance, contre 80% en 2020.
Par ailleurs, la part des achats automatisés lorsque l’on regroupe le display et le Social s’élève à 81%.
Le cabinet Oliver Wyman estime la hausse du marché publicitaire digital en France autour des +18% en 2022, qui atteindra en fin d’année 9 Mds€. Cette prévision prend en compte une éventuelle légère décélération après une année 2021 exceptionnelle.
