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Médiamétrie répond à Slate (19 avril)

Médiamétrie répond à Slate (19 avril)

Un article publié le 10 avril sur slate.fr et intitulé «Il y a pire que les agences de notation, Médiamétrie NetRatings», mettait en cause la mesure d’audience du Web en France.
Médiamétrie a envoyé à ses souscripteurs une réponse argumentée, signée Estelle Duval, Directrice de Médiamétrie//NetRatings, qui replace la mesure hybride au centre du débat et qui reprécise les points-clés du recueil de l’audience.
On y apprend entre autres que les règles du co-branding seront réexaminées lors du prochain Comité Internet.
Texte de Médiamétrie :
«Dernièrement, un article paru sur le Web a critiqué la mesure d'audience de l’Internet en France. Au-delà des intérêts particuliers et dans la perspective du lancement de la nouvelle "mesure hybride", qu’en est-il en réalité de ces critiques sur la mesure de référence opérée par Médiamétrie et sa filiale Médiamétrie//NetRatings ? Précisions.
Médiamétrie est-il en situation de monopole ? Oui, Médiamétrie est en situation de monopole de fait sur les deux médias historiques qui sont la télévision et la radio. Sur Internet, la mesure site-centric Médiamétrie-eStat est concurrencée par de nombreux acteurs gratuits et payants. Pour la mesure user-centric Médiamétrie//NetRatings, la concurrence est présente depuis plusieurs années notamment au travers de l’acteur américain comScore. Le panel Médiamétrie//NetRatings s’est forgé un statut de référence par sa qualité, ses utilisateurs et sa gouvernance.
Les pures players sont-ils absents du Comité Internet ? Le Comité Internet se compose de 28 membres représentant les éditeurs et opérateurs, les annonceurs et leurs conseils. Les pures players Internet sont présents avec notamment CCM Benchmark Group, Yahoo!, Dailymotion… Deux nouveaux pure players viennent de rejoindre le Comité : auFeminin et AlloCiné.
Quelle différence y a-t-il entre les mesures site-centric et user-centric ? La mesure de l'Internet repose sur 2 outils complémentaires qui apportent chacun une perspective différente sur l’analyse des usages :
1/ la mesure user-centric, réalisée à partir du panel Internet, prend en compte l’individu unique et ses caractéristiques sociodémographiques,
2/ les mesures site-centric, exhaustives elles, comptabilisent la fréquentation des sites Web, page par page, quel que soit le lieu de connexion. Cette mesure ne donne pas d’information sur le profil de l’individu connecté.
Les mesures hybrides marient ces deux approches pour tirer parti de leurs bénéfices respectifs : l’exhaustivité des connexions d’une part et le nombre de visiteurs uniques avec leur profil d’autre part.
Quelle différence entre un visiteur unique site-centric et user-centric ? Un visiteur cookie (appelé parfois abusivement visiteur unique site-centric) est différent d’un visiteur unique. Les visiteurs cookies correspondent au nombre de navigateurs uniques mesurés par l’outil site-centric, quel que soit le lieu et le terminal de connexion. Les visiteurs uniques sont le nombre d’individus uniques qui se sont connectés à un site sur la période de la mesure (1 mois pour le panel Médiamétrie//NetRatings). Dans la mesure site-centric, si un individu efface un cookie 4 fois dans un mois et qu’il visite 4 fois le même site pendant ce mois, il sera comptabilisé 4 fois. S’il effectue cette opération sur un autre ordinateur, il sera compté 8 fois. Dans la mesure user-centric le panel est constant, la mesure est indépendante des cookies et de leur effacement. Un visiteur unique est un individu unique. Cette différence explique les écarts de résultats entre les mesures site et user-centric pour un même site.
Ainsi, un site n’ayant pas d’écart entre la mesure site-centric et le résultat d’audience panel impliquerait plusieurs hypothèses sur un mois entier :
– Aucun internaute ne visitant le site à plusieurs reprises sans effacer ses cookies
– Aucune duplication domicile, lieu de travail et autres lieux
– Aucune audience mobile (browsing)
– Aucune audience tablette (browsing)
– Aucune audience internationale
Comment sont pris en compte les ordinateurs Apple dans la mesure ? A ce jour, le panel ne comporte pas de panélistes équipés d’ordinateurs Apple. Les utilisateurs d’Apple – 5% des équipés à domicile – sont pris en compte dans la mesure Internet par le biais d’un redressement statistique. Le meter Netsight évolue cette année pour intégrer dans le panel les équipés d’ordinateur Apple.
Comment est régi le co-branding dans la mesure Internet ? Depuis 2009, Médiamétrie et les acteurs du marché renforcent constamment les règles de co-branding. Le co-branding consiste pour un groupe de sites à agréger l’audience de plusieurs sites dans une logique éditoriale ou de développement. Ces règles de co-branding et la liste des sites concernés sont partagées et connues de tous. La Commission d’Autorégulation veille au respect de ces règles. Les conventions régissant le cobranding seront réexaminées lors du prochain Comité Internet.
Qu’en est-il des pratiques des sites (jeux, concours…) ? Depuis 2009, Médiamétrie exclut les panélistes atypiques consommateurs de jeux. Depuis 2009, le recrutement de panélistes s’effectue sur les propres bases adresses de Médiamétrie et exclut toutes les bases d’affiliés, de jeux et loteries ou marketing. Les clics forcés sur des bannières de jeux/loteries sont exclus de l’audience depuis plus de 3 ans. L’organisation de jeux/concours est légitiment autorisée comme outil de promotion des sites. Si l’audience d’un site provient à plus de 40% d’un jeu, le site peut être recatégorisé en jeux (atteinte du seuil sur 2 mois de résultats dans l’espace de 12 mois).
Plus d'infos ? Estelle Duval, Directrice de Médiamétrie//NetRatings 01 47 58 94 96».

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