L’activité publicitaire plurimédia enregistre en octobre sa plus forte hausse depuis la fin du premier trimestre 2007, à +8,5%. En effet, les investissements affichaient encore un taux d’évolution à deux chiffres fin mars. Après un deuxième trimestre morose, le marché peine à renouer avec une forte croissance. Depuis janvier, 18,3 milliards d’Euros ont été investis, soit une progression de 6,3% par rapport à l’an dernier.
Cependant, avec une hausse de ses revenus bruts de 46,4% en octobre, internet contribue encore pour près de la moitié à la croissance du marché publicitaire.
En presse, les magazines affichent une faible progression des recettes (+1,8%) mais toujours des volumes en recul, à -2,1% sur octobre. Soulignons une belle hausse de l’activité publicitaire sur les quotidiens nationaux qui enregistrent +5,7% d’insertions et +13,3% de chiffre d’affaires brut. Au cumul annuel, leur croissance reste faible néanmoins, à +0,6% en valeur.
La publicité extérieure réalise également de meilleures performances en octobre avec +5,2% de recettes brutes vs +2,6% en moyenne sur le cumul à date. Les distributeurs qui se désengageaient à hauteur de 16,6% depuis le début de l’année, génèrent ce mois-ci 45% de la croissance du média, portés par les importantes campagnes promotionnelles annuelles.
En revanche, la radio croît faiblement en valeur (+1,8%), mais surtout les volumes publicitaires restent en recul de 2,9%. Les stations musicales sont les plus pénalisées avec -8,8% de spots en octobre et un chiffre d’affaires cumulé à -4,4%.
Malgré l’apport généré par l’entrée des distributeurs, les chaînes nationales de télévision perdent 3,3% de leurs revenus bruts en octobre. L’alimentation s’y désengage à hauteur de 9% tandis que ses investissements plurimédias progressent encore de 6,2%.
Au final, la distribution reste le secteur le plus dynamique du marché publicitaire cumulant 214 millions d’Euros de surplus budgétaire depuis janvier. Mais ce mois-ci notons surtout un retour en force des télécommunications qui augmentent leurs investissements de 18% même si le recul reste important en cumul à date;
