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Près d’un quart des internautes accèdent illégalement à des programmes piratés en direct d’après Hadopi

Près d’un quart des internautes accèdent illégalement à des programmes piratés en direct d’après Hadopi
Près d’un quart (24 %) des internautes accèdent illégalement à des programmes TV en direct : 17% via des sites de live streaming, 14% via les réseaux sociaux et 5% via un boîtier ou une application IPTV selon une étude réalisée par l’Ifop et présentée jeudi par l’Hadopi, l’autorité chargée de la lutte contre le piratage sur internet.
Via des entretiens individuels et en groupe, et un sondage effectué du 27 novembre au 3 janvier auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 internautes, complété par un suréchantillon de 800 consommateurs illicites (pour affiner les résultats), cette étude a permis d’établir que 24% des internautes utilisent un moyen illicite pour regarder la télévision en direct.
A l’intérieur de ce phénomène, trois grandes pratiques cohabitent.
La plus utilisée (17% des internautes y ont recours) est le «livestreaming», prisé notamment des amateurs de foot. Cela revient à consulter un site gratuit (mais qui se rémunère via des publicités) qui diffuse un événement sportif en direct, en piratant les images d’un diffuseur officiel.
Cette pratique est donc ponctuelle et axée sur la recherche d’un contenu précis, comme un match de Ligue des Champions. Elle semble avoir été favorisée en France par l’éclatement des droits sportifs entre plusieurs grands diffuseurs (BeIN, Canal+, SFR/RMC Sport…).
En outre, 14% des internautes regardent des contenus en direct sur les réseaux sociaux, illégalement partagés par d’autres internautes via Facebook Live, Périscope (Twitter), Youtube etc.
Enfin, moins pratiquée en France (5% des internautes) mais en forte progression, l’«IPTV» est un peu le Graal des télévores : elle permet de visionner jusqu’à plusieurs milliers de chaînes du monde entier, en direct, pour quelques euros par mois.
Pour ce faire il suffit d’acheter un petit boîtier facilement accessible sur internet ou dans certaines boutiques, souvent préconfiguré, ou d’installer une application (pour téléviseur connecté, smartphone, tablette…) qui permet d’accéder à ces offres illicites. 
Cerise sur le gâteau, ces offres IPTV illégales proposent en bonus des milliers d’oeuvres (séries, films) à la demande. Et pour ceux qui rechignent à payer, il existe une alternative gratuite, les M3U, des services moins complets et qui se financent via des pubs.
(Avec AFP)

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