Sans repreneur, la plateforme Salto devrait être dissoute
La perspective d'une dissolution de Salto se rapproche, France Télévisions ayant acté vendredi devant ses instances son désengagement de la plateforme, qu'elle détient à parts égales avec M6 et TF1 et qui a besoin d'un repreneur pour subsister.
« La dissolution » et la « cessation des activités » de la plateforme lancée en octobre 2020 étaient à l'ordre du jour d'un Comité social économique (CSE) central extraordinaire de France Télévisions.
« La dissolution n'est pas actée, si elle l'est ce ne sera pas devant les instances de France Télévisions mais devant celles de Salto », a expliqué Antoine Chuzeville, représentant syndical SNJ au CSE central.
S'il n'y a pas de repreneur dans les jours ou semaines qui viennent, ce sera la dissolution
En revanche, la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, a confirmé vendredi qu' « il faut céder Salto », prenant acte des désaccords entre les trois actionnaires et de la volonté de TF1 « de se désengager, de ne plus mettre d'argent », a rapporté l'élu syndical.
« S'il n'y a pas de repreneur dans les jours ou semaines qui viennent, ce sera la dissolution », a-t-il ajouté.
Selon le site d'investigation L'Informé, seule une société espagnole, Agile, est candidate à une reprise de la plateforme dans sa globalité.
Salto emploie actuellement 42 personnes en CDI, et 8 CDD. Parmi eux, certains venaient des entreprises actionnaires et seront, en cas de dissolution, « repris par l'entreprise d'origine », selon Antoine Chuzeville. Ceux qui avaient été recrutés directement par Salto se verront quant à eux « proposer des postes au sein des trois entreprises » audiovisuelles.
(Avec AFP)
